Goncourt 2014

Ceux qui me connaissent savent très bien
que les prix littéraires ne m’intéressent pas du tout ; surtout ils savent
que je ne lis jamais un livre PARCE QU’il a obtenu un prix. Mais il y a une
exception à tout, et le prix Goncourt 2014 en fait partie.
A vrai dire, c’est l’œuvre de Kamel
Daoud, sa relecture de L’Etranger de Camus, qui m’a attirée vers
l’actualité littéraire. Je l’ai vu dans une librairie bien avant le tintouin du
prix. Le titre a immédiatement éveillé mon intérêt, je l’ai acheté ; et
lu. L’Etranger est une œuvre qui a marqué la plupart d’entre nous (pas
seulement les Français). Qui ne l’a pas étudié au lycée ou au début de ses
études ? C’est en ce sens un livre initiatique, une initiation à la
réflexion littéraire.
Par ailleurs, une des choses que
j’apprécie dans l’endroit où je travaille est la quantité de collègues qui
composent le corps enseignant. Nous sommes environ 90 mais nous ne nous
croisons pas toujours à cause de nos horaires. Alors parfois, il y a des
rencontres-surprises, comme par exemple le lundi 5 janvier vers 12h15, sur le
boulevard du Port-Royal. Je me dirigeais vers le travail à pied (j’ai cours à
14h) quand j’ai été hélée par une cycliste qui allait dans le sens
inverse : ma collègue Anne-Sophie qui revenait du travail car elle a cours
le matin. Après nous être souhaité mutuellement la bonne année, elle me
demande : « As-tu lu le dernier Goncourt ?
-Noooon.
-Dommage, j’aurais bien aimé avoir ton
avis. [Je suis hispaniste de formation et Pas pleurer parle
essentiellement de la Guerre civile espagnole]
-Cela dit, je pense le lire car j’ai lu
celui qui est arrivé deuxième et il m’a complètement emballée.
-Ah bon ? Tu me le
recommandes ?
-Absolument. Et toi, le livre de
Salvayre, il te plaît ?
-Mouaiais. Je ne suis pas convaincue par le
fragnol utilisé [mélange de français et d’espagnol] mais je n’ai lu que cent
pages.
-J’ai en effet entendu dire que Bernard
Pivot trouvait que le livre comportait trop d’hispanismes. Il eût aimé qu’il y
en eût moins. [Nous rigolons]
-Ecoute, ça donne un style, et toi et
moi, on peut comprendre [elle parle espagnol], mais je me demande quel intérêt
va y voir un lecteur non hispanophone, voire quel plaisir va-t-il en
tirer ?
-Je ne peux pas te dire mais si tu veux,
je le lis et on en rediscute.
-D’accord. »
Nous nous saluons et chacune repart de
son côté. Deux jours plus tard, je vais chercher le livre à la bibliothèque et
le lis en cinq jours.
Voici donc mes réflexions au terme de ces
deux lectures.
Meursault, contre-enquête
Dès les premières pages, on est pris par
quelque chose d’étrange, situé entre envolée lyrique et cours de littérature.
Forcément, ça m’a touchée. Par ailleurs, j’y ai vu un côté incisif dans la
torture des mots de laquelle résulte une beauté ciselée dans la douleur de
l’écriture.
Toute personne familière de l’œuvre de
Camus comprendra dès les trois premières pages que la structure du livre est
celle de La Chute : un narrateur paumé, coupable d’un crime non
répertorié dans le Code Pénal (ne pas être mort à la place de son frère) et
d’un crime répertorié mais dont il a été absous. Comble de l’ironie ou de
l’humour, ce narrateur s’appelle Haroun. Allez, rassemblez vos souvenirs,
Haroun, celui qui écoute les histoires de Shéhérazade pendant mille et une
nuits. Sauf que là, c’est lui qui bavasse. Notre Haroun parle (on le devine
aisément) à un jeune homme passionné par L’Etranger de Camus, venu en
Algérie faire des recherches (on suppose pour une thèse). La scène a lieu dans
un café situé dans les méandres d’Oran, associée à maintes reprises à
l’Amsterdam de La Chute.
Haroun affirme être le frère de
« l’Arabe » assassiné par Meursault à qui il donne enfin un nom,
Moussa. L’heure du meurtre perpétré en 1942 va servir de trame : 14
heures, chiffre 2, zoudj (deux, paire, en arabe). La liste des zoudj
est longue et ces derniers interfèrent entre eux de façon permanente :
Meursault / l’Arabe, Haroun / Moussa, Meursault / Haroun, Haroun / sa mère, la
mère de Haroun et Moussa / la mère de Meursault, Haroun / Meriem, Meriem / la
mère de Haroun, Moussa / sa mère, Moussa / son
père disparu, Haroun / son père disparu, Haroun / son interlocuteur, Camus /
Daoud, l’auteur / le lecteur et -non des moindres- L’Etranger / Meursault,
contre-enquête ! Dualité du monde, lâcheté de la vie, absurdité des
définitions, vacuité des positions ; le zoudj traduit tout cela,
entre autres.
Dans la lignée du Maître qu’il s’est ici
choisi, Daoud n’échappe pas à la symbolique des noms ; l’assume même
puisqu’elle est explicite dans le texte. Dans l’ordre :
Moussa est la version arabe de Moïse,
sauvé des eaux. A sa manière, Haroun veut sauver son frère de l’indifférence
littéraire (historique ?) dans laquelle Camus l’a plongé en ne le
désignant que sous le nom d’Arabe (25 fois dans le texte, à l’évidence Daoud a
compté, faisons-lui confiance).
« Qui
sait quel fleuve l’a porté jusqu’à la mer qu’il devait traverser à pied, seul,
sans peuple, sans bâton miraculeux ? » (p. 14)
Haroun, à l’opposé de son célèbre
homonyme, refuse qu’on lui raconte l’histoire de Moussa mais invente mille et
une versions du meurtre du frère pour sa mère à partir de coupures de journaux.
« M’ma
a eu droit à toute la reconstitution imaginaire du crime (…). A l’époque,
c’était un désordre indescriptible, une sorte de Mille et Une Nuits du mensonge et de
l’infamie. » (p. 131)
D’ailleurs, la mère de Haroun joue aussi
les Shéhérazade quand elle invente pour ses voisines les mille et une versions
servant à nourrir le mythe du fils martyr.
La première et unique femme que Haroun a
aimée, celle qui lui a fait découvrir le livre de Camus, s’appelle Meriem,
pendant évident de la Marie de Meursault.
Joseph Larquais, l’homme que Haroun a tué
le 5 juillet 1962, en pleine guerre d’Indépendance, est le frère honni
biblique, le bouc émissaire.
« j’ai
tué Joseph, et (…) l’ai jeté dans un puits – manière de parler bien sûr,
puisque je l’ai enterré. »
(p. 101)
Haroun possède un deuxième prénom (non
dit mais revendiqué à plusieurs reprises) : Sisyphe. Il traîne en effet deux
cadavres, celui de son frère et celui de Joseph Larquais, sans jamais pouvoir
s’en débarrasser. Le premier car il ne l’a pas tué, le deuxième car on lui a
refusé le châtiment et donc la rédemption. Par ailleurs, Haroun et son
interlocuteur se retrouvent dans un bar appelé Djebel Zendel, mais
surnommé Titanic par ses habitués. La montagne, l’abîme, toute la
thématique de la vanité, des illusions et de l’insignifiance humaine est là.
Cela donne un aspect vertigineux au texte qui, personnellement, m’a souvent
rappelé les délires du narrateur de La Chouette aveugle de Hedayat[1].
A côté des zoudj, il y a un trio
crucial, celui formé par « la mère, la mort, l’amour », trio
fascinant pour le narrateur (p. 77). Dois-je mettre le doigt sur l’allitération
qui, en français, unit ces trois mots ? Dois-je pointer l’homophonie entre
mère et mer, les deux ennemies revendiquées de Haroun ?
Le texte abonde en effet en charge de
haine contre cette mère qui oblige le narrateur à venger la mort du frère,
l'empêche de s’accommoder de l’absurdité de la vie et le prive ainsi du bonheur
(leçon de Camus dans Le Mythe de Sisyphe). Haroun ne peut ranger la mort
de Moussa dans le catalogue des "absurdités" de la vie, il doit y
trouver un sens et, qui dit sens dit vengeance. La mère insinue aussi en son
second fils la peur de la mer (de la mère ?) qui a emporté avec elle le cadavre
du frère et dont Haroun ne peut s’approcher sans ressentir un profond
malaise :
« jusqu’à aujourd’hui, la sensation
du sable se dérobant sous la plante des pieds, là où meurt la vague, reste
associée pour moi au début de la noyade. » (p. 51)
Ce trio offre plusieurs autres
associations : la mort de l’amour (Meriem le quitte), l’amour de la mort
(l’enfant Haroun a été élevé dans l’amour du frère, de sa mort donc), l’amour
de la mère (Haroun aurait tant aimé l’obtenir), la mort de l’amour de la mère
(il ne l’a jamais eu), la mer de la mère (cette complice du crime), la mort de
la mère (que Haroun attend avec impatience). Ces associations semblent pouvoir
se décliner à l’infini, et me font penser à des montagnes russes tant, à chaque
fois, les sentiments sont aussi puissants que vains : les hauts et les
bas, toujours.
Avec cette image, j’arrive enfin à la
langue, plus précisément la langue française, arrachée à sa terre par le
narrateur car on sent le combat permanent que mène Haroun contre
Meursault, cette rivalité poétique pour conter l’horrible absurdité du vécu.
Trois exemples :
Parlant du meurtre de Joseph
Larquais : « D’un coup – de feu ! –, j’ai ressenti jusqu’au
vertige l’espace immense et la possibilité de ma propre liberté (…). L’idée me
traversa que je pouvais enfin aller au cinéma ou nager avec une femme. »
(p. 87)
Montrant son incrédulité quand il
découvre le roman de Camus : « je ne savais pas que le crime
pouvait devenir un livre et la victime un simple rebondissement de lumière
vive. » (p. 132)
Parlant de sa découverte de L’Etranger :
« [Meriem] m’apprit à lire le livre d’une certaine manière, en le
faisant pencher de côté comme pour en faire tomber les détails
invisibles. » (p. 142)
Cette dernière phrase, si douce et
légère, définit parfaitement le texte de Daoud, d’une richesse telle que mes
notes de lecture sont cinq fois plus longues que la chronique que je lui
consacre. C’est dire s’il y a de nombreux autres tiroirs à ouvrir[2] !
Pas pleurer
Après la conversation avec ma collègue,
j’ai forcément été un peu influencée pour entrer dans ce roman. Cela a donné
ces trois chapitres qui reflètent, à mon avis, les trois axes majeurs de ce
texte.
Le fragnol
Certes, c’est un problème, d’autant qu’il
se concentre dans le premier quart du livre. Je me demande comment le lecteur
non hispanophone va comprendre une bonne partie des dialogues. De plus, en tant
que professeur de Français Langue Etrangère, j’ai la très nette impression
(pour ne pas dire la nette conviction) que ce fragnol n’est pas
authentique : en effet comment quelqu’un qui ne sait pas conjuguer le
verbe voir au participe passé peut connaître l’expression « se
tamponner l’œil » ? Ce n’est qu’un exemple.
D’un autre côté, les
« riquesse » et autres « rechister » (du verbe rechistar
= rechigner à faire qqch, discuter) m’amusent, je me croirais presque en train
de lire des rédacs pondues par mes étudiants ! Toutefois, s’il est
relativement facile de faire l’association riquesse/richesse, le
francophone non hispanophone sera impuissant face au rechister. Du coup,
il va peut-être rechister, oups ! pardon, rechigner à continuer la
lecture du roman. Dommage donc que Lydie Salvayre ait écrit, consciemment ou
pas, pour un public limité et n’ait pas tenu compte du plaisir du texte qui
est, nous sommes d’accord, le plus important.
L’Histoire
Disons-le franchement, l’auteur livre un
condensé de la Guerre civile espagnole, trop élémentaire pour quelqu’un qui
connaît le sujet, trop flou pour celui qui n’y connaît rien. J'irai même plus
loin : quand on compare ce qu'elle propose avec la réflexion des écrivains
espagnols sur cette période historique, c'est carrément pathétique[3].
Toutefois, en ce qui me concerne, le récit de cette tragédie apporte dans sa
brièveté une certaine note d’humour, mais encore une fois, pour un public
limité.
L’histoire
Le
parallèle entre le vécu de la mère de la narratrice et celui de Georges
Bernanos, relaté par l’écrivain dans Les
Grands cimetières sous la lune, est cependant un bon fil
thématique car, pour l’auteur, « l’été radieux de [sa] mère,
l’année lugubre de Bernanos » sont deux visions d’un même événement.
Ayant
moi-même lu le livre de Bernanos au début de mes études, je comprends qu’il ait
fasciné la narratrice : c’est une charge de cavalerie pas légère du tout
contre le camp franquiste, mais surtout contre l’église catholique espagnole,
protectrice, complice et parfois instigatrice des crimes commis dans le camp
nationaliste. Cela m’avait aussi énormément choquée, d’autant que c’était mon
père, catholique pratiquant, qui me l’avait conseillé. A cette époque, j’étais déjà
très critique vis-à-vis de l’église et de la religion, alors me mettre dans les
mains ce livre de Bernanos, c’était conforter mon athéisme naissant (attitude
tout à l’honneur de mon père, cela dit entre parenthèses). Quoi qu’il en soit, la
recommandation paternelle prouve que le témoignage de Bernanos est digne de foi
(sans vouloir faire de jeu de mots vaseux).
Lydie
Salvayre intercale de petits résumés du livre de Bernanos et le suit dans la
montée de son profond dégoût pour ce qui se passe à Palma de Majorque où il
réside quand la Guerre civile éclate, et qu’il quittera environ un an plus tard.
L’histoire
de Montse, la mère de la narratrice est touchante, on ne peut le nier : son
amour d’une nuit avec un Français lors d’une brève escapade à Lérida ; la
rivalité entre Diego (le fils communiste des caciques du village) et le frère
de Montse, Josep (libertaire convaincu) ; le mariage de Montse avec Diego
car la nuit avec le Français a laissé un petit souvenir ; son futur exil
en France. L’été 1936 est en effet le seul souvenir qui reste à cette femme
atteinte d’Alzheimer, la beauté au sein de l’horreur, un souvenir fort parce
que sincère. Même Alzheimer ne peut rien contre lui.
Après
des débuts de lecture difficiles, le livre de Salvayre m’a plu, surtout
l’histoire de sa mère avec, en filigrane, la thématique quasi proustienne de la
mémoire contre l’oubli. Je pense qu’elle aurait dû approfondir ce point car son
roman présente un intérêt quasi nul sur le plan historique. Quant à la
virulence du ton, qu’elle soit justifiée ou non, elle est à mes yeux inopérante
parce que très convenue. Ce livre m’a plu mais il ne me marquera pas.
Conclusion
Au
terme de cette chronique, j’espère que vous êtes comme moi, sans voix devant la
décision du jury du Goncourt. Le roman de Kamel Daoud est si supérieur à celui
de Lydie Salvayre : courage du sujet, travail de la langue, éventail des thématiques.
Le seul point commun entre les deux est une charge contre la religion (au
premier plan dans Pas pleurer, un des
tiroirs dans Meursault, contre-enquête[4]), au demeurant plus
subtile dans le second que dans le premier.
Je
ne veux pas ici échafauder des hypothèses pour comprendre le choix des jurés,
ce serait trop long et totalement hors-sujet. Cela dit, cette erreur /
injustice me conforte dans mon opinion sur ces prix qui envahissent à
intervalles réguliers les tables des libraires : jamais, au grand jamais,
ils ne récompensent la qualité littéraire. Tant pis pour les jurés qui se
sentiront offensés par ces mots.
Pendant
la rédaction de cette chronique, j’ai relu sur le Net le scénario du centenaire
manqué de la naissance de Camus[5] (honte à la France et à
ses dirigeants, soit dit en passant) : les luttes minables entre
philosophes et historiens, l’attitude ambiguë de la fille de l’écrivain
(elle gère le patrimoine littéraire de son père), la posture ferme de son frère
jumeau (refus de transférer les cendres de Camus au Panthéon). Le livre de
Kamel Daoud incite à lire et relire Camus. C’est pourquoi j’affirme ici que le
roman de Daoud est ce centenaire à lui tout seul. Ne serait-ce que pour cela,
il méritait le prix Goncourt[6]. Pour preuve, cette ultime
citation :
« ton héros [Camus] était une sorte d’orphelin qui
avait reconnu dans le monde une sorte de jumeau sans père et qui, du coup,
avait acquis le don de la fraternité, à cause, précisément, de sa
solitude. »
(p. 142)
Kamel
DAOUD, Meursault, contre-enquête,
Actes Sud, 2014, 155 pages
Lydie
SALVAYRE, Pas pleurer, Seuil, 2014,
281 pages
[1] Voir ma chronique sur ce roman : http://isabelle-taillandier.blogspot.fr/2012/03/parlons-de-livres_17.html
[2] Il y a bien évidemment
le tiroir politique – la Guerre d’Algérie et la situation actuelle du pays. Ce
tiroir a tellement été ouvert par la critique que je voulais vous montrer qu’il
y en a plein d’autres. A mes yeux toutefois, il n'est pas le plus important.
[3] Au hasard de ma mémoire immédiate :
le magnifique Lune de loups (Luna de lobos) de Julio Llamazares, La Mémoire vaine (El vano
ayer) d’Isaac Rosa, livre intéressant pour sa structure irrespectueuse,
et l’ambitieuse série Episodios de una
guerra interminable (Episodes d’une guerre interminable) d’Almudena Grandes
qui, dans la lignée des Episodes
nationaux (Episodios nacionales) publiés au XIXe siècle par Benito Pérez
Galdós, couvre la période 1939-1962. Les deux premiers tomes sont traduits en
français : Inés et la joie (Inés y
la alegría) et Le Lecteur de Jules Verne (El lector de Julio Verne).
[4] En date du 17 janvier 2015, l’auteur mettait
sur sa page Facebook la réflexion suivante : « Toute la journée à
recevoir des insultes au nom de l'Islam. Des versets du Coran accompagnés
d'insultes et de grossièretés. Pas un SEUL mot calme, serein. Pas un seul mot
digne de cette religion au temps de sa splendeur. C'est donc cela les musulmans
aujourd'hui ? Le Prophète a donc commencé avec des insultes pour convaincre
l'humanité ? Me dire "je suis Mohammed" servi avec des insultes ?
Dieu pourquoi ceux qui parlent en ton nom sont-ils grossiers, laids, violents
et haineux ? Pourquoi ceux qui veulent représenter l'Islam le font-ils avec les
pires des caricatures vivantes ? » Par ailleurs, le 31 décembre 2014, sur
la même page, il postait ceci :
[5] 7 novembre 1913.
[6] Certes, il en a eu d’autres : le
Prix François-Mauriac, le Prix des cinq continents de la Francophonie. Mais le
Goncourt est, vous ne me contredirez pas, une forme de reconnaissance à
l’échelle nationale mais aussi internationale.